En marge ou en prolongement de la pratique philosophique, la consultation est un outil puissant et méconnu de connaissance de soi. Dispensée par une poignée de philosophes praticien.nes, elle requiert de grandes compétences et mérite d'être davantage mise en lumière. C'est pourquoi je suis allé à la rencontre de Laurence Bouchet qui a accepté de descendre de sa Philomobile, avec laquelle elle traverse la France et ses frontières, pour répondre à quelques questions.
Julien : D’où ça vient, la consultation philo ? Quelles en sont les influences et les origines ?
Laurence Bouchet : La consultation philosophique existe avec cette dénomination depuis plus d'une trentaine d'années. Elle s'est d'abord développée en Allemagne à l'initiative de son fondateur Gerd Aschenbach puis elle s'est répandue dans le monde en passant par la Hollande, l'Autriche, la Norvège, les pays anglo-saxons. Elle se développe en Russie sur le continent africain, en Asie. Marc Sautet puis Eugénie Vegleris et Oscar Brenifier l'ont popularisée en France où elle se développe depuis vingt ans en marge de l'institution.
La consultation philosophique renoue avec une pratique antique. Il ne s’agit pas seulement de théoriser, de connaître les idées de Platon, de Kant, de Nietzsche, etc., il ne s’agit pas seulement d’apprendre à produire des hypothèses et des arguments théoriques. Il s’agit aussi de travailler sur soi. Cela implique d’abord de se connaître soi-même comme y invitait Socrate. Lors d’une consultation nous sommes non seulement poussés à penser, à produire des arguments, des objections, à donner des exemples, mais nous sommes aussi invités à nous observer en train de penser et à prendre conscience de nos fonctionnements. Nous examinons le système de valeurs qui nous anime, nos croyances, nos représentations, nous les critiquons, nous en regardons les limites, nous les acceptons aussi pour ce qu’ils sont. Il s’agit d’évaluer nos propres valeurs comme aurait dit Nietzsche. Si nous en prenons clairement conscience, nous pouvons en changer, nous pouvons aussi les conserver et les affermir, les approfondir, installer plus de cohérence dans notre être, plus d’harmonie entre ce que nous disons et ce que nous faisons. Par exemple nous ne pouvons pas à la fois valoriser la liberté et nous soumettre à ce que tout le monde pense par peur d’être jugé.
L’exercice n’est pas facile, car il s’agit de se regarder tel que l’on est et non tel que l’on s’imagine être, cela peut conduire à des désillusions douloureuses, mais cela conduit aussi à s’accepter et à faire avec ce que nous sommes, comme un artiste peut le faire avec une matière. La consultation philosophique invite en quelque sorte à devenir l’artiste de sa vie, on ne sera probablement pas Rembrandt, Vermeer ou Picasso, mais peu importe.
Travailler sur soi implique donc aussi de se donner des exercices, afin de mettre nos pensées à l’épreuve de l’action, car il importe d’incarner la philosophie.
Avoir le souci de soi et des autres, se connaître et s’exercer, ces pratiques sont très anciennes, on les trouve chez Socrate, chez les stoïciens, chez les épicuriens et les cyniques.
Est-ce une pratique très répandue ? Combien de praticien.nes en France ?
À ma connaissance ce n’est pas une pratique très répandue en France où elle se développe timidement.
Je n’ai pas idée du nombre exact de philosophes qui proposent des consultations philosophiques, je ne pense pas que cela dépasse une trentaine.
Avec des collègues et amis tunisiens, canadiens et français, nous sommes en train de mettre en place un collectif qui réunira les philosophes qui proposent des consultations.
Comment ça se déroule, concrètement ?
La personne qui souhaite faire une consultation vient trouver le ou la philosophe avec une question qui lui importe et qu’elle formule pour commencer. Le travail philosophique consiste ensuite à questionner cette question, à en examiner les présupposés puis à comprendre à partir de cette base, le schéma de représentation de la personne.
La consultation philosophique est filmée. La personne repart avec la vidéo qu’elle sera par la suite invitée à visionner et à analyser à partir d’une grille de questions. Les réponses écrites à ces questions pourront ensuite être commentées avec le ou la philosophe.
Et pour rester dans le concret, le coût d’une consultation varie de 50 à 100 euros pour une heure d’entretien, la vidéo, les questions et le retour sur les réponses. Pour ma part, je demande 50 euros pour ce travail.
En quoi la consultation philo se différencie-t-elle d’une psychothérapie ?
Il y a un point commun entre les deux approches : le travail d'introspection et de connaissance de soi.
Il y a ensuite des différences.
1° la consultation philosophique ne s'appuie pas sur une parole narrative et sans barrières comme cela peut se faire dans la psychanalyse. La personne qui vient trouver le philosophe devra (si elle veut jouer le jeu) répondre à ses questions avec la plus grande rigueur possible. Ces questions ont pour objectif de la conduire à dialoguer avec elle-même et non à ressasser comme nous le faisons si souvent lorsque nous parlons sans contrainte. Les questions invitent à se confronter à l'altérité. Le travail du philosophe est alors d'apporter une résistance qui permettra une prise de conscience.
2° lors d'une consultation philosophique la personne est invitée à produire des arguments, à s'appuyer sur des raisonnements cohérents et logiques. Il s'agit de travailler sur le conscient et non sur l'inconscient.
3° des allers et retours sont opérés tout au long de la consultation entre le point de vue singulier de la personne et un point de vue général et philosophique.
4° des liens peuvent être établis au cours de la consultation avec des traditions de pensées philosophiques et des auteurs classiques.
5° la personne est invitée à pratiquer des exercices sur elles-mêmes qui s'inspirent de la tradition stoïcienne.
6° l’objectif n'est pas directement thérapeutique, il est d'apprendre à penser (savoir questionner, argumenter, objecter, conceptualiser, exemplifier). Toutefois, l'effet peut être thérapeutique dans le sens où une plus grande clarté apporte un mieux-être.
"C’est un parcours qui n’est pas de tout repos, mais il est passionnant, on se sent grandir intérieurement, on se travaille soi-même en allant questionner les autres."
En quoi peut nous aider la consultation philo ? Quels bénéfices en retire-t-on ?
La consultation philosophique permet à la personne qui vient trouver le ou la philosophe d’établir un dialogue avec elle-même. Spontanément quand nous sommes seuls nous avons plutôt tendance à ressasser plutôt qu’à penser. Nous tournons en rond sans changer de point de vue. Or le dialogue permet d’introduire une altérité, il apporte des éléments nouveaux, des points de vue différents, il donne donc du recul.
Il n’est pas impossible de dialoguer tout seul c’est-à-dire de se mettre à penser au sens rigoureux de ce terme (rappelons que Platon définissait la pensée comme le dialogue de l’âme avec elle-même), mais le questionnement d’une autre personne nous y aide grandement. D’ailleurs le philosophe ne sert que d’intermédiaire entre nous et nous-mêmes, son rôle consiste finalement à s’effacer pour que nous n’ayons plus besoin de lui.
La consultation philosophique donne plus de fluidité à nos pensées, nous cessons de nous enfermer et de nous accrocher à nos certitudes.
Nos pensées s’enrichissent et s’approfondissent, nous sommes davantage à l’écoute des autres et de nous-mêmes. Nous gagnons à la fois en souplesse et en fermeté. En souplesse, car nous sommes capables d’envisager d’autres points de vue que le nôtre et nous pouvons changer en choisissant celui qui nous paraît plus juste, en fermeté, car nous savons mieux pour quelles raisons nous pensons ce que nous pensons, nous avons pris le temps de faire le tri entre nos opinions et de les examiner.
Penses-tu qu’il faille la pratiquer régulièrement ?
À la différence d’une psychothérapie, la consultation philosophique n’a pas vocation à se dérouler de façon régulière. On en fait une, deux, cinq maximum puis on passe à autre chose : un travail sur l’argumentation, l’analyse d’un texte philosophique, la participation à un atelier collectif, on peut aussi soi-même s’entraîner à questionner, à développer cette technique qui suppose attention, écoute, rigueur, mais aussi souplesse et humour. La personne qui a fait des consultations devient elle-même philosophe et les rôles s’échangent.
On peut aussi faire des autoconsultations par écrit (j’en fais moi-même régulièrement) ou en se filmant (cela m’arrive aussi).
Depuis quand la pratiques-tu ? Par qui as-tu été formée ?
Je pratique la consultation philo depuis une petite dizaine d’années. J’ai été formée par Oscar Brenifier et ça n’a pas été de tout repos ! Un jour alors que je lui demandais une consultation Oscar Brenifier qui est un homme très cash m’a répondu qu’il percevait chez moi une “petitesse d’esprit” qu’il trouvait “insupportable”, qu’il n’était peut-être pas objectif, mais que de toute façon cela l’empêchait de faire ce travail avec moi. Son propos avait le mérite d’être franc, mais venant d’une personne pour laquelle j’avais beaucoup d’estime cela m’a dans un premier temps profondément blessée, j’ai entendu sa phrase comme une condamnation. Mais d’un autre côté, j’ai compris par la suite que c’était le plus grand service qu’il pouvait me rendre. L’a-t-il fait volontairement ? Fallait-il en passer par des mots si durs ?
Quoi qu’il en soit de ce jour, j’ai compris que je n’avais pas besoin que les autres m’estiment pour donner de la valeur à ce que je fais, je pouvais avancer par moi-même malgré mes difficultés, je pouvais examiner moi-même mes forces et mes faiblesses (ce qui ne veut pas dire ne pas demander leur avis aux autres).
Aujourd’hui je me rends compte que je dois beaucoup à Oscar Brenifier, pendant longtemps, j’ai dépensé de l’énergie à me chercher des maîtres dignes d’admiration. Je me plaçais comme une petite fille. Le jour où j’ai reçu ce courrier de Brenifier, j’ai compris qu’il était temps d’être une femme indépendante. J’ai perdu à peu près tous les contacts des personnes proches de lui, mais je me suis lancée. J’ai quitté mon poste de professeur de philosophie à l’éducation nationale. Sans l’appui de l’Institut de pratique philosophique, ni d’autres institutions, ni même de ma famille, au départ dubitative, j’ai investi dans mon camion Philomobile, j’ai parcouru la France et au-delà et j’ai rencontré beaucoup de personnes de tous milieux, de tous âges et de cultures variées. La philosophie est alors devenue vivante pour moi, elle n’était plus seulement enfermée dans des livres qui me servaient plutôt de protection quand j’étais étudiante puis professeur. Puis par un effet retour, les livres de philosophie ont cessé de jouer ce rôle, ils se sont mis à devenir beaucoup plus vivants eux aussi, car ils étaient ancrés dans l’existence, je comprenais que les plus puissants d’entre eux étaient en rapport direct avec ce qu’un être humain peut vivre.
Aujourd’hui je suis assez fière du chemin parcouru, même si je ne me raconte quand même pas trop d’histoires, car je vois bien que j’ai encore beaucoup de progrès à faire.
La façon dont tu procèdes est-elle particulière par rapport à d’autres praticien.nes ?
Je pense avoir une posture moins haute qu’Oscar Brenifier ou que Jérôme Lecoq également praticien philosophe. Nécessairement la consultation philosophique bouscule, elle implique une parrêsia, un franc-parler authentique qui aide l’autre à s’examiner et à travailler sur lui-même. Mais il ne s’agit pas de rendre l’autre impuissant, incapable de réfléchir en le tétanisant. J’aime bien la comparaison avec un art martial, le maître doit mesurer sa force, savoir à quel moment il bouscule, à quel moment il se retient de le faire. Je réfléchis beaucoup à ces questions, je viens de lire les derniers ouvrages de Michel Foucault à propos de l’exercice de la parrêsia dans l’antiquité, cela m’a semblé très éclairant.
Depuis deux ou trois ans, nous avons constitué une équipe de praticiens philosophes et régulièrement nous nous faisons des consultations mutuelles. Nous pratiquons entre nous ce franc-parler et souvent j’ai moi-même recours au service philosophique de l’un ou de l’autre. Le travail sur soi n’est jamais achevé.
Il me semble que le philosophe praticien doit lui-même avoir régulièrement recours à une supervision par ses pairs, régulièrement il va lui-même faire des consultations en tant que personne questionnée.
J’ai parlé de la consultation héritée de la méthode Brenifier, mais il existe d’autres courants. Eugénie Vegleris fait beaucoup plus référence aux textes classiques lors de ses entretiens et le dialogue est moins cadré. Il existe aussi le courant de Lou Marinoff aux États unis et encore d’autres dont j’ai une connaissance vague.
Quel état d’esprit doit-on avoir lorsqu’on décide de consulter ? Doit-on se préparer psychologiquement ou intellectuellement ?
Je dirais que le mot-clé c’est la confiance. Confiance en sa capacité de juger, de distinguer le vrai du faux. Confiance en soi-même, si l’on ne parvient pas à argumenter, si l’on ne sait pas, ce n’est pas grave. Confiance pour accepter de se voir tel que l’on est et non tel qu’on s’imagine être. Confiance aussi dans le philosophe qui nous guidera par ses questions.
Pour être détendu, disponible à la réflexion, on peut faire un peu de méditation ou prendre le temps de marcher avant de venir.
Comment procéder pour faire appel à tes services ? Doit-on venir te voir ? Te déplaces-tu avec ta Philomobile ? Pratiques-tu par téléphone ?
Il suffit de me contacter par mail ou par téléphone ou bien depuis la page contact sur mon site laurencebouchet-pratiquephilosphique.com.
Je me déplace très souvent avec mon camion dans lequel je vis en partie, la consultation se fait parfois dans le camion, chez la personne ou bien par un logiciel de visioconférence Zoom ou Skype.
"J’ai vu un certain nombre de personnes s’engager dans un choix d’existence important après un travail de consultation et de pratique philosophique"
Quels genres de retours as-tu ? Depuis le temps que tu pratiques, je suppose qu’il y a eu des clashs et aussi des révélations durant tes consultations… As-tu des anecdotes à nous raconter ?
Les retours sont variables. Certaines personnes se contentent de faire une consultation puis je n’entends plus parler d’elles. Elles ne font pas le travail de revenir sur la vidéo ni de m’envoyer leurs réponses concernant l’analyse de la vidéo. D’autres sont plus assidues, elles font deux ou trois consultations et puis elles sont plus au clair avec elles-mêmes et elles n’éprouvent pas le besoin de continuer.
J’ai vu un certain nombre de personnes s’engager dans un choix d’existence important après un travail de consultation et de pratique philosophique, je pense à un homme qui a renoncé à une promotion dans son entreprise pour choisir un poste qui l’intéressait davantage, mais qui était moins prestigieux et moins bien payé. Il lui a fallu du courage, car il a dû résister à diverses pressions de sa famille, de son chef, mais au final, il a tenu, il est très épanoui dans ce qu’il fait, il continue à passer du temps à lire de la philo et à participer aux ateliers collectifs ainsi qu’aux séminaires que je propose. À la suite d’un travail de consultation, certaines personnes s’engagent dans une voie professionnelle qui leur plaît, assument leur homosexualité, décident aussi de divorcer et de prendre un tournant en devenant plus autonomes, en établissant des relations moins reconnues socialement, mais plus authentiques et plus riches. D’autres encore sans changer radicalement assument plus fermement des choix passés.
Certains s’engagent aussi dans un travail beaucoup plus approfondi, et font une formation pour devenir à leur tour praticiens philosophes ou encore pour mobiliser cette pratique dans le cadre de leur travail, il peut s’agir d’enseignants, de bibliothécaires qui vont animer des ateliers collectifs (si on a une certaine maîtrise de la consultation, cela aide aussi pour les ateliers collectifs, car on peut reprendre certaines attitudes lorsqu’elles deviennent un obstacle au dialogue), il peut s’agir aussi de managers ou de psychologues qui trouvent dans le travail de questionnement un complément à leur pratique.
Comment se déroule une formation pour devenir praticien.nes en consultation philo avec toi ? Est-ce long ? Peut-on faire ça à distance ?
Je propose des formations en individuel depuis 4 ans. Les informations détaillées se trouvent sur mon site (cliquer ici).
Depuis septembre 2019 nous avons mis en place avec 4 collègues praticiens philosophes une formation plus approfondie sur un an. Elle dure 10 mois, elle comprend la participation à des ateliers hebdomadaires, à des stages, des exercices écrits et la rédaction d’un mémoire. Elle réunit des personnes de 6 pays francophones ce qui est évidemment une grande richesse sur le plan des échanges.
Les informations détaillées sur cette formation sont ici : cliquer sur ce lien.
Penses-tu que tout le monde puisse devenir praticien.nes de cette discipline ? Doit-on avoir certaines aptitudes, faut-il avoir fait des études de philo avant ? Dis-nous tout !
C’est accessible à tout le monde, mais il faut s’en donner les moyens, c’est-à-dire travailler beaucoup : (se) questionner régulièrement, écrire, lire, s’exercer à argumenter, à se taire aussi et à faire le vide ! Être prêt à se remettre en question souvent, ne pas chercher à plaire à tout prix, être prêt à déplaire vivement parfois, aimer les risques, aimer le dialogue authentique, faire sienne cette pensée de Montaigne: “les contradictions des jugements, ne m’offensent, ni ne m’altèrent : elles m’éveillent seulement et m’exercent… Je m’avance vers celui qui me contredit qui m’instruit”.
C’est un parcours qui n’est pas de tout repos, mais il est passionnant, on se sent grandir intérieurement, on se travaille soi-même en allant questionner les autres. En prenant soin d’eux et de la pensée, on prend soin de soi. C’est un cercle vertueux.
J’aime me mettre en recherche avec la personne, quand je fais une consultation j’apprends beaucoup de choses sur moi-même, soit parce la personne rencontre des problématiques qui me parlent et dans ce cas je peux les regarder et les questionner avec elle posément, soit parce qu’au contraire, elle a une façon de voir inattendue pour moi et qui me fait considérer les choses autrement, et aussi bien sûr parce que j’évalue toujours la qualité ou les difficultés de mon travail.
Je précise cela, car si l’on se lance dans cette pratique, mieux vaut savoir ce qu’on en tirera aussi pour soi-même, c’est le sens que l’on perçoit qui donne la motivation.
Les études de philosophie classiques, c’est-à-dire celles que l’on peut suivre en classe préparatoire ou à l’université, ne sont pas toujours un atout, elles fabriquent trop souvent des personnes complexées qui n’osent pas penser par elles-mêmes tant elles se sentent écrasées par les grands penseurs qui nous ont précédés et qu’elles n’ont de cesse de citer. Cela dit, ces études donnent en principe une certaine rigueur et une culture qui permettent d’avoir en tête un certain nombre de problématiques et de questions que l’on retrouve chez chacun, car ce sont les questions liées à la condition humaine.
Les études de philo ne sont donc pas nécessaires, mais toutefois je conseille à toute personne qui se lance et désire devenir philosophe praticienne de s’exercer à argumenter, à l’oral, à l’écrit, à faire des exercices de logique, à lire les grands auteurs et à se familiariser avec les grandes idées et les grandes problématiques de l’histoire de la philosophie.
As-tu quelque chose à ajouter ?
Oui, je te remercie pour le travail que tu fais d’être attentif aux diverses pratiques philosophiques, de les collecter et de permettre aux uns et aux autres d’en prendre connaissance, de s’en inspirer ou de critiquer (car je pense que la critique est constructive quand elle est franche, assumée et étayée).
Je trouve ta démarche très généreuse, c’est une belle ouverture d’esprit. Merci pour ce que tu fais !
Merci Laurence !
Propos recueillis par Julien Lavenu pour LaboPhilo, 2020.
Retrouvez des vidéos de consultations et des exemples d’analyses écrites de personnes qui ont fait des retours sur le site de Laurence Bouchet: Cliquez ici.
Pour contacter Laurence Bouchet:
laurencelevant@wanadoo.fr
Téléphone: 06 10 44 78 59